Pour commencer, quel est votre parcours dans le monde du basket ?
Je suis originaire de Haute-Savoie et je suis arrivé dans la région en 2008. J’ai été entraîneur dès mes 17-18 ans avec quelques expériences en tant que 3e assistant en Pro B (2e division nationale). J’ai commencé à entraîner les équipes féminines à Perpignan où là aussi j’ai une expérience en tant qu’assistant. Par la suite, j’ai été entraîneur plusieurs années au Soler où nous avons vécu une belle épopée en passant de Régionale jusqu’en Nationale 1.
Et vous êtes donc arrivé à Canet il y a 3 ans…
Exactement. Après une expérience à Saint-
Estève, j’ai appelé le président de Canet qui m’a intégré au club. Au début, j’entraînais les U13. Ensuite, le club voulait évoluer, dans sa gestion et donc sur ses performances. J’ai donc fait un tour d’horizon de toutes les équipes et nous avons analysé les points négatifs et positifs. Il y a eu une réorganisation dans l’aspect technique et tactique.
Suite à une saison blanche due au Covid, comment s’est passé le retour à la compétition ?
L’avant-saison et le début ont été difficiles : nous avons perdu notre intérieure et notre extérieure/shooteuse. Mais heureusement, nous avons pu nous appuyer sur des filles du crue comme Zoé, Ambre, Jade ou Julia qui évoluaient en U18. Ensuite, l’entraîneur des filles, Thierry Guichet, a dû s’arrêter dès le premier match pour une blessure. Enfin, il a fallu digérer la 1re défaite face à un concurrent direct à la montée. Je remplace donc l’entraîneur et mon premier objectif est de faire reprendre confiance en l’équipe.
Comment l’équipe a-t-elle évolué tout au long de la saison ? Quelles ont été vos forces ?
Nous avons eu deux phases : la 1re où il fallait construire une équipe qui était en plein doute. Nous manquions d’âme et de repères, on s’appuyait trop sur un élément. Il y a eu ensuite la 2nde phase où un groupe s’est créé. Les filles se sont faites à leur poste et surtout, il y a une osmose qui apparaît quand elles sont en difficulté. Un temps mort placé au bon moment et elles se remobilisent. Notre saison s’est basée sur un jeu rapide, une défense forte et un schéma collectif bien huilé.
Des ambitions pour l’année prochaine ?
Pour l’instant, nous devons rencontrer la mairie pour en discuter mais ce que je peux dire, c’est que nous avons été très émus de recevoir le maire Stéphane Loda et sa femme pour notre dernier match à Castelnau. Être en Nationale 3, c’est plus d’entraînements, plus de moyens financiers et matériels. Le niveau est différent et il faut changer certaines choses pour passer un cap. En tout cas, ce que je peux dire sur le club, c’est que c’est un des meilleurs au niveau de la formation dans le département. Nous avons des bénévoles incroyables qui sont au gymnase presque tous les jours. Ils gèrent en main de maîtres. Nous sommes un club solide et ce sport a de belles valeurs.