L’EID Méditerranée (Entente Interdépartementale de Démoustication) traite régulièrement les zones sensibles afin de lutter contre la prolifération des moustiques.

Nous venons d’essuyer une période de pluies plus ou moins importantes selon les territoires et, comme vous le savez, qui dit eau dit éclosions possibles d’œufs de moustiques, en particulier de moustiques-tigres (Aedes albopictus), espèce urbaine qui prolifère dans une multitude de récipients, souvent de petite taille, dans l’habitat résidentiel, au sein de nos villes et villages.

Le dérèglement climatique fait que les températures ont été très hautes encore longtemps après la fin de l’été et qu’elles sont encore assez élevées pour la saison. C’est un autre facteur qui favorise la prolifération des moustiques-tigres.

Deux situations sont, dans la courte période, à prendre en considération et à gérer de façon préventive, liées au fleurissement des cimetières à la Toussaint et aux récupérateurs d’eau de pluie.

TOUSSAINT
Sus aux moustiques-tigres dans les cimetières ! La Toussaint et la Fête des morts, les 1er et 2 novembre, suscitent le fleurissement des tombes par les particuliers. Très souvent, les fleurs sont placées dans des vases pleins d’eau ou sont conditionnées en pots posés sur des coupelles également remplies d’eau. Ces deux situations sont très favorables à la prolifération du moustique-tigre !
Dans tout récipient, la femelle de cette espèce pond ses œufs dans tout récipient ou objet pouvant recueillir de l’eau, souvent de petite taille. Dès qu’ils sont au contact de l’eau, propre comme sale, après une pluie, un remplissage ou un arrosage, ces œufs éclosent et donnent des larves. Puis ces larves deviennent en à peine quelques jours des moustiques-tigres adultes, volants et… fortement piqueurs, dans un rayon de 150 mètres depuis leur lieu de production. ·        
Pas d’eau, du sable Si les moustiques n‘ont pas accès à l’eau, ils ne peuvent pas se reproduire et la nuisance s’arrête net. Donc dans les cimetières, comme un peu partout chez soi, il faut vider ses eaux stagnantes ou bien couvrir ou retourner tout récipient afin d’empêcher les femelles d’y pondre. Un conseil : substituer à l’eau du sable humide. Les fleurs et les plantes « boivent » pareillement et les moustiques ne peuvent pas faire éclore leurs œufs.

Un service gratuit d’intervention est à la disposition de tous les habitants, n’hésitez pas à le contacter pour une intervention directe à votre domicile

Tél. 04 67 63 67 63

Vous pouvez dès à présent adopter les bonnes pratiques préconisées par l’EID en supprimant toutes les eaux stagnantes de votre habitat et de votre jardin. Plus d’informations sur

http://www.eid-med.org

Le moustique tigre

Présent dans le Languedoc Roussillon depuis 2011/2012, le moustique tigre poursuit sa colonisation. Vous pouvez dès à présent adopter les bonnes pratiques préconisées par l’ARS OCCITANIE.

Les manières concrètes de se prémunir du « moustique tigre » ?

Les « gîtes » de reproduction du « moustique tigre » Aedes albopictus sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. Ce peut être des creux d’arbres, par exemple, mais surtout une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :

  • seaux, vases, soucoupes.
  • fûts et citernes.
  • écoulements de gouttières.
  • pneus, boîtes de conserve.
  • et tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.

Ces « gîtes » de reproduction sont donc, en grande partie, fabriqués par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Dans ce cas, il est impossible de les recenser tous, d’autant que la plupart sont temporaires, aléatoires ou difficiles d’accès.

Pas d’eau pour les moustiques

Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas, car la façon la plus efficace et radicale de se protéger de ces nuisances, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou mieux encore, chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et il faut convaincre son voisinage de faire de même.

Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.

C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi ET de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.